écho perdu dans la dérive
la surenchère du capital
rien de neuf somme toute
les propos dépitent
déteignent sur la décrépitude des choses
la dérive ne choque plus personne
tout se dilue dans le blabla des jours qui tournent
tout se dilate mais rien n’explose
tout est contenu rien ne bouge à force
les forces centrifuges décuplent
entraînent la masse dans la danse
au cours des jours
les nuits tranquilles défilent
et rien ne bouge ni même n’implose
tout se dilate mais rien n’explose
tout est constance
en tirade des villes où les murs lavés se taisent
à force de ne plus rien dire
les murs sottises
les murs s’étirent
les murs se tirent
vers d’autres murs
et un autre mur qui les remplace
la masse fabule
elle s’extasie devant le progrès
même en temps de crise
progrès prospère
progresse toujours
partout progrès se faufile
entre les viscères
la critique n’évince que trop peu d’instincts vindicatifs
la critique se tait derrière les murs
se terre dans la dérive
le grand silence des anathèmes
perdu sa langue et sa morale
pour qui l’éthique ne se conserve
perdu le temps dans les annales
et quelle histoire pour la suite
et quelle histoire ont-ils à dire
rien qu’elles nous rétorquent
l’écho perdu dans la dérive
Though he was uncredited, Steve Albini was behind the boards on this noise rock classic from the forever feral Jesus Lizard. Bandcamp New & Notable May 8, 2024
Alex Henry Foster again collaborates with Canadian-Japanese artist Momoka, who also translates the lyrics from English to Japanese. Bandcamp New & Notable May 7, 2024